L'Amour, c'est pour les cons

« Se faire quitter par la personne que l’on aime, c’est comme arrêter la cigarette. Au début, elle nous manque à en crever, puis vient ce jour où l’on réalise que l’on s’est enfin débarrassé d’une belle saloperie ! »

Sauf qu’en attendant ce jour béni, Steve s’enlise dans une dépression amoureuse sans fond. Mamour est partie, il n’attend plus rien de la vie.

C’est alors qu’il fait la connaissance de Rahul, un quinquagénaire Indien se présentant comme directeur de casting. L’homme lui fait une proposition : effacer son chagrin d’amour de sa mémoire. Mais il y a une contrepartie : à chaque fois que Steve fera l’amour avec une femme, celle-ci disparaîtra aussitôt l’acte accompli et n’aura plus aucun souvenir de leur aventure.

Sceptique et amusé, le trentenaire refuse cette loufoque proposition… qu’il finira par accepter après une nouvelle série de déboires sentimentaux.

Bon gré mal gré, Steve s’accommode de ce nouveau pouvoir, aussi surnaturel que fatal. Jusqu’au jour où il rencontre Candie et tombe amoureux…

Qui est vraiment Rahul ? Que veut Candie ? Que va faire Steve ? Pourquoi tout part en couille ?

Après la junk-food, c’est la junk-love qui déboule en force dans notre société et dans nos vies. Je t’aime, je te consomme, je te jette : bienvenue dans un monde où les rapports hommes/femmes sont gangrenés par la compétition, l’égoïsme et le consumérisme. Un nouveau front s’est ouvert sur le champ de l’amour et on s’en serait bien passé !

Sur un ton sarcastique, parfois cru et vulgaire, Patrick Valmer nous crache le portrait sentimental de la génération Tinder, plus excitée à l’idée de caresser un IPhone qu’un humain, plus apte à capturer un Pokémon que le cœur d’un homme.

Et vous, croyez-vous toujours en l’amour ?


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